Les 5 choses Ă  Savoir pour parier sur le sport en Inde

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Effectuer un pari sportif peut paraître parfois un peu compliqué, mais tout devrait vous sembler plus clair avec les indications qui vont suivre. Avec une 48ᵉ place lors des derniers Jeux Olympiques et seulement sept médailles, l’Inde ne fait pas figure de référence dans le sport mondial. Neeraj Chopra, un lanceur de javelot, est le seul à avoir pu ramener une médaille d’or 🥇 chez les siens. Pourtant, le Sous-Continent regorge de fans et d’opportunités sportives.

Une réglementation légale unique

Longtemps le berceau des lieux de jeux illégaux, le gouvernement indien à décider de s’ouvrir vers la légalité en y voyant une opportunité unique, et avec des milliards d’euros de taxes de jeu. Cependant, l’État ne peut mener pleinement cette ruée vers les paris sportifs et les jeux, car chaque Région est libre de juger la situation et d’appliquer sa propre réglementation.

Les 29 régions du pays ont donc choisi des réglementations différentes, certaines autorisent toute forme de jeu et le favorise avec la construction de casino, et d’autres n’en autorisent pas la moindre forme. Toutes les informations sont à retrouvés sur : www.cricketonlinebetting.in (en anglais).

Malgré la croissance des jeux et des paris en ligne, le gouvernement a décidé de ne pas les interdire, car leurs locaux n’étaient pas sur le territoire. En effet, les colons britanniques avaient interdit les maisons de jeux lors de leur arrivée en Inde, mais cette loi de 1867 ne contient évidemment pas de mentions contre les jeux en lignes, ce qui a laissé le champ libre à l’État indien.

Ne pas confondre Jeux d’adresse et Jeux de hasard

Parmi les États les plus ouverts, il y a Sikkim, Daman et Goa, qui autorisent toutes formes de jeu, et possèdent même des casinos, respectivement deux, un et dix. D’autres ont décidé de tout interdire, comme l’Utre Pradesh, le Télangapa, le Tamil Nadu, et l’Andhra Pradesh (qui autorisent tout de même les paris sur les courses de chevaux, le rami, et la loterie d’État).

Enfin, le Maharashtra, le Kamataka, et le Nagaland ont décidé d’autoriser les jeux d’adresse, mais d’interdire ceux de hasard. Les 19 autres régions indiennes n’ont pas précisé de réglementation, et laissent donc planer une zone de doute. Il faut donc distinguer les jeux d’hasard de ceux d’adresse. La loi indienne indique que les jeux de hasard sont ceux qui ne dépendent pas de la qualité des joueurs, et où les inexpérimentés ont autant de chances de gagner que les experts. À l’inverse, les jeux d’adresse sont ceux ou les connaissances des joueurs peuvent faire la différence et permettre de remporter plus d’argent.

Par exemple, un pari sur un match de football est considéré comme un jeu d’adresse, car un joueur chevronné peut, par ce qu’il connaît ce sport, remporter plus d’argent. À l’inverse, la roulette est un jeu de hasard, car il est impossible de prévoir l’endroit où tombera la boule. Un temps indécise, la justice indienne a jugé que le rami et les courses hippiques étaient tout d’eux bien des jeux d’adresse.

Le cricket, un sport populaire et une valeur sûre

🏏 Méconnu en Europe, le cricket est le sport national pour les habitants de la plus grande démocratie du monde. À l’échelle mondiale, les Indiens font partie des meilleurs avec l’Australie le Pakistan le Sri Lanka et l’Angleterre, et sont même pour beaucoup la référence numéro une. L’équipe Nationale a remporté la coupe du monde à deux reprises, en 1983 et en 2011, et détient la grande majorité des divers records.

Ce sport à des règles très complexes, et à un système similaire au baseball, avec une batte plate en bois. L’Inde accueillera même le prochain événement mondial, la coupe du monde, d’octobre à novembre 2023. Même s’ils ont déjà participé à son organisation à quatre reprises, c’est la première fois qu’ils l’organisent seul, sans l’aide du Pakistan, du Sri Lanka, ou du Bangladesh. D’après le Centre international pour la sécurité sportive, le cricket indien pèse plus de 150 milliards de dollars annuels, et environ 200 millions de dollars sont misés sur chacun des matchs de championnats.

L’autre preuve de sa popularité, c’est qu’il a réussi à réunir et fédérer toutes les castes indiennes entre elles, là où même Bollywood a échoué. Ses règles spécifiques peuvent décourager certains des parieurs, mais des pronostics gratuits et des sites bookmakers spécialisés sont disponibles sur www.cricketonlinebetting.in.

Le football et le Hockey, les deux autres géants du sport indien

🏑 Outre le sport national, une autre discipline a une place bien particulière dans le quotidien des Indiens, le hockey. Ici on ne parle pas du hockey sur glace, plus populaire en occident, mais du hockey sur gazon. Ce sport se joue sur un grand terrain (91,4 mètres de long sur 55 mètres de large), et chacun des 11 joueurs de chaque équipe à une longue crosse.

Troisième lors des Jeux Olympiques de Tokyo, après avoir battu les Allemands (5-4) l’Inde a toujours performé dans ce sport, et a notamment remporté la coupe du monde en 1975. Depuis la création de la Ligue mondiale de Hockey il y a trois saisons, les hommes en bleus ont fini à deux reprises sur le podium.

⚽ Sport numéro un dans le monde, le football a, lui aussi, une place prépondérante dans le paysage sportif indien. La fédération Indienne de football est célèbre pour avoir refusé de participer au mondial de football 1950 après qu’on leur est empêché de les laisser jouer pied nu. Une décision qu’ils ont regrettée depuis, car ils n’ont plus participé à la moindre coupe du monde, n’y même atteint le deuxième tour d’une coupe d’Asie.

Aujourd’hui 107ᵉ au classement FIFA, la sélection nationale n’est plus le centre d’attention du pays, à la différence de l’Indian Super League. Créer en 2013, ce championnat national atypique souhaite ressembler au modèle américain de la MLS, en plus petit. Avec seulement 11 équipes et sans relégation, le seul enjeu se joue en haut du classement où les quatre premiers se départagent ensuite en play-off.

Cette ligue a beaucoup fait parler, car de très grands noms ont rejoint ce championnat lors de ses premières années dont des Français, comme Robert Pirès, David Trezeguet, Bernard Mendy, Nicolas Anelka ou Florent Malouda. Des stars de toute la planète ont décidé de rejoindre ce jeune championnat dont Zico, Robbie Keane, Alessandro Nesta, Alessandro Del Piero, John Arne Riise, Helder Postiga, Adrian Mutu, Freddie Ljunberg, Mohamed Sissoko, Didier Zokora, Manuel Friedrich ou Marco Materazzi. Ce coup de projecteur massif a permis au monde de faire connaître cette ligue en devenir, et même si l’engouement international est depuis un peu descendu, ce n’est pas le cas des locaux, qui raffolent toujours plus de football.

Le Kabaddi, le futur des paris sportifs indiens

Comme l’atteste leur sacralisation des vaches, l’Inde est un peuple très croyant et attaché à ses traditions. Parmi ses plus vieilles pratiques, il existe un sport, énormément pratiqué notamment grâce au peu de moyen nécessaire : le Kabaddi. Les règles sont plutôt simples, deux équipes s’affrontent avec dans chacune d’elles, un chasseur.

Le chasseur doit toucher un membre adverse, pendant que celui-ci tente avec ses coéquipiers de l’encercler. Le chasseur ne doit pas reprendre son souffle pendant qu’il tente d’atteindre un adversaire, et répète inlassablement le mot Kabaddi pour le prouver. La pratique s’est considérablement professionnalisée ces dernières années, les salles sont désormais pleines, l’ambiance y est électrique, et il est aujourd’hui possible de parier sur des matchs de Kabaddi.

Même si le criquet reste le sport le plus populaire en Inde, il n’est pas le seul présent en Inde. Outre ceux évoqués précédemment, la pratique du tennis se diversifie, et deux tennismans indiens sont présents dans le top 200 du classement ATP, Prajnesh Gunneswaran (178ᵉ mondial), et Ramkumar Ramanathan (189ᵉ mondial). Malgré un gabarit généralement plus frêle que ses voisins, les sports de combat sont populaires, et notamment la lutte. Enfin, les échecs et le badminton trouvent, eux aussi, un certain public.